À l’hôpital, j’ai connu des bénévoles de Choisir l’Espoir qui m’offraient du café, du réconfort et un jour ils m’ont proposé de l’aide, à l’hôpital et même à domicile. Je n’en revenais pas, j’ai accepté. Le début de relation avec François a d’abord été très difficile, d’autant qu’il était à l’époque dans une très mauvaise période à cause des effets du traitement, et aussi du fait qu’à l’époque, il n’acceptait que moi ou son père à ses côtés. J’ai donc connu Jackie et Marie-Hélène, et c’est vrai que je l’imagine, au début, elles m’ont été d’une grande aide. François, quand l’une ou l’autre venait, ne voulait même plus ma présence. Il voulait être seul avec elles et il faisait la différence. Avec Jackie, il jouait et avec Maire-Hélène, il travaillait pour garder l’avantage scolaire qu’il avait. Et moi pendant ce temps, je faisais des choses simples comme sortir me promener, m’aérer ou à la maison prendre soin de moi. Cela m’aidait beaucoup à garder un équilibre mental pour accompagner mon fils. Elles se sont également occupées des aînés, cinéma ou autre. Ils en avaient besoin également.

La maman de François

Chère Marie, je tenais à vous remercier pour votre aide, votre présence, votre amour et votre amitié. Je ne vous remercierai jamais assez, sans vous et Charlotte j’aurais certainement versé plus de larmes pendant ces dix mois tellement difficiles… Vous m’avez permis de penser un peu à moi et sans ça les choses auraient été trop difficiles. Mille mercis, je suis vraiment heureuse de vous avoir connue…

Stéphanie

Mon petit garçon est hospitalisé à Jeanne de Flandres et l’équipe Choisir l’Espoir nous a très bien entourés. On ne les connait pas mais elles nous remontent le moral. On dirait qu’on s’adresse à des amies. Merci.

La maman de Tim

Un petit mot pour vous exprimer notre profonde gratitude. Depuis 2 ans, vous n’avez ménagé ni votre peine, ni votre énergie pour nous épauler.
Grace à votre amour, votre soutien sans faille dans ce combat, notre superyann a trouvé la force de se battre. Merci de votre dévouement, de votre générosité.

Jessica

Quand j’ai appris que j’étais malade, j’étais très en colère et je me suis demandé : pourquoi moi ? Tout le monde m’a rassuré en me disant que ça n’était pas ma faute.

Nicolas

Ma colère… je peux te la dire, tu ne me jugeras pas!

Coralie

Merci Auguste! Ton rêve de clown, tes yeux pétillants devant le spectacle ont donné l’idée aux dames en gilet vert, de proposer un spectacle de cirque aux enfants malades!

Mado

Mes frères et soeurs sont jaloux qu’on s’occupe plus de moi depuis que je suis malade.

Vanessa

Mes meilleurs amies sont celles qui me comprennent vraiment et m’écoutent

Bérénice

Parfois, quand mes amis viennent me voir, ils ne me regardent même pas. Ils regardent fixement le plafond ou dehors. Pourtant, je sais qu’au fond de moi, rien n’a changé ! Pourquoi?

David

Je ne veux pas que les autres s’aperçoivent que je porte une perruque. Avec les jolis foulards que maman m’a achetés, ça ne se verra pas trop.

Capucine