DES PARENTS
« A l’hôpital, j’ai connu des bénévoles de Choisir l’Espoir qui m’offraient du café, du réconfort et un jour ils m’ont proposé de l’aide, à l’hopital et même à domicile. Je n’en revenais pas, j’ai accepté. Le début de relation avec François a d’abord été très difficile, d’autant qu’il était à l’époque dans une très mauvaise période dûe toujours aux effets du traitement, et aussi du fait qu’à l’époque, il n’acceptait que moi ou son père à ses côtés. J’ai donc connu Jackie et Marie-Hélène, et c’est vrai sans que je l’imagine au début, elles m’ont été d’une grande aide. François, quand l’une ou l’autre venait, ne voulait même plus ma présence. Il voulait être seul avec elles et il faisait la différence. Avec Jackie il jouait et avec Marie-Hélène il travaillait pour garder l’avantage scolaire qu’il avait. Et moi pendant ce temps, je faisais des choses simples comme sortir me promener, m’aérer ou à la maison prendre soin de moi. Cela m’aidait beaucoup à garder un équilibre mental pour accompagner mon fils. Elles se sont également occupées de mes aînés, cinéma ou autre. Ils en avaient besoin également. »
La maman de François
« Mon petit garçon est hospitalisé à Jeanne de Flandre et l’équipe de Choisir l’Espoir nous a très bien entourés. On ne les connait pas mais elles nous remontent le moral. On dirait qu’on s’adresse à des amies. Merci »
La maman de Tim
DES BÉNÉVOLES
« Mardi et jeudi, voilà notre cadence hebdomadaire à Jeanne de Flandre. Quatre heures sont consacrées à l'écoute des parents mais aussi des enfants. Aller au devant des familles nouvelles, telle est notre préoccupation première. Nous entendons leurs soucis et leurs angoisses, souvent autour d’un café. Réserve, discrétion et délicatesse sont nos maîtres mots. L’association Choisir l’Espoir leur est présentée et l’accompagnement à domicile proposé. Nous sommes dans un relais vers les antennes de domicile. Au fil des visites à Jeanne de Flandre, nous partageons les peines, les joies, les espoirs des familles, des enfants…mais aussi du corps médical.
Notre fil conducteur est de rester le plus neutre possible, sans jugement, en vivant pleinement le moment présent ! »
Marie-Madeleine
DES ENFANTS
Ce qui a changé en moi : « Je crois que l'expérience de la maladie m'a beaucoup appris et que ça fait mûrir. » Christophe
Le premier jour où j'ai su que j'étais malade : « Quand j'ai appris que j'étais malade, j'étais très en colère et je me suis demandé : pourquoi moi ? Tout le monde m'a rassuré en me disant que ça n'était pas de ma faute. » Nicolas
À l'hôpital : « Avant, j'avais la trouille quand j'arrivais à l'hôpital pour ma cure. Maintenant, j'ai appris à me contrôler et à rester calme. » Coralie
Sur les effets secondaires : « Ca m'a aidé de parler aux docteurs. Ils ont répondu à toutes mes questions sur les effets secondaires; ils m'ont beaucoup encouragée.» Capucine
Ma famille : « Mes frères et sœurs sont jaloux qu'on s'occupe plus de moi depuis que je suis malade. » Vanessa
Mes meilleures amies : « Mes meilleures amies sont celles qui me comprennent vraiment et m'écoutent. » Bérénice
Mes pensées : « Parfois, quand mes amis viennent me voir, ils ne me regardent même pas. Ils regardent fixement le plafond ou dehors. Ils sont gênés. Pourtant, je sais qu'au fond de moi, rien n'a changé! Pourquoi ne s'en rendent-ils pas compte? » David
Je retourne en classe : « je ne veux pas que les autres s'aperçoivent que je porte une perruque. Avec les jolis foulards que maman m'a achetés, ça ne se verra pas trop. » Mado